Suite à une erreur de notre part dans notre dossier « Mangas pour mecs : la débandade ? » , nous remettons ici le bon texte qu’il fallait lire sous Korean Macho Man : mon sauveur. Avec toutes nos excuses !
Si le manhwa était déclaré M.I.A depuis la fin de l’ère Tokebi (2003-2008), il est revenu plus vénèr’ que jamais il y a un an via les éditions Booken.
Oubliez la cohorte d’éphèbes, acteurs ou chanteurs, qui font frétiller les petites filles âgées de seize à trente-deux ans, la Corée c’est aussi une pop-culture irriguée par une sève limite machiste (question de point de vue et d’époque), recrachée par des auteurs idolâtrant sabres et flingues comme des icônes phalliques.
Avec son casting de bishôs musclés, le chanbara GUI n’en est pas moins sournois, sale et méchant ; PING assure la dose de fan-service pour amateurs de hyènes sexy en jupettes ; THE BREAKER glorifie un prof à la GTO mais en plus violent ; HERO joue la carte de lycéens bâtis comme des dieux s’envoyant des high-kick titanesques en pleine mâchoire… Quant à MONK (T.2 en mars), on y suit un moine qui se métamorphose en muscle-man en cas d’excitation sexuelle, et le récit renoue avec les interminables tournois d’arts martiaux peuplés de surhommes, de créatures aux seins opulents et de combattants chelous. On adore et les aficionados de bastons ardentes tiennent là un catalogue à la hauteur de leurs besoins !