Les bosozoku – ces gangs de voyous montés sur des bécanes modifées – seraient-ils une race de bad boys nippons menacée d’extinction ??
C’est ce qu’indique un article récent du très sérieux journal quotidien Mainichi Shimbun : ils étaient plus de 40 000 en 1982, mais on en dénombre seulement 9000 aujourd’hui !
Le journal avance trois raisons pour expliquer ce déclin : 1/ acheter puis modifier de fond en comble une moto, ça coûte cher et la crise économique en refroidit plus d’un, 2/ de nouvelles lois permettent à la police d’interpeller et de distribuer des amendes plus facilement à ces motards délinquants, 3/ les jeunes mâles des années 2000 n’ont aucune envie de se plier à la dure hiérarchie qui organise la vie des bosozoku et préfèrent les jeux-vidéo et un bon canapé.
Bref, la vie de bosozoku ne fait plus fantasmer les p’tits durs du lycée et désormais les délinquants sont à pied (ça coûte moins cher) et portent des tenues moins voyantes (le sweat-capuche, c’est moins grillé que de porter la banane et le cuir) !!
On en profite pour vous recommander chaudement deux mangas indispensables traitant de cette culture : BAKUON RETTÔ, fiction semi-autobiographique de Tsutomu Takahashi (T.15 à paraître le 1er juin) au réalisme quasi-documentaire ; et PING-PONG DASH !! (qui s’achèvera le 11 avril avec le T.15), comédie ultra-virile et hilarante sur un bosozoku ringard et nerveux qui se met à jouer au ping-pong.
Source : Kotaku